samedi 7 octobre 2006

Premiers composteurs distribués aux Cognaçais

Le 20 octobre dernier, la municipalité de Cognac avait convié les Cognaçais à la salle de la Salamandre pour lancer l'opération de mise en place de composteurs individuels.
Initiative très louable et plutôt réussite : les 100 premiers composteurs ont été distribués à l'issut de la réunion, tous sont partis ce jour là.

Les composteurs individuels distribués gratuitement par la ville aux Cognaçais qui en font la demande, permet de composter soi-même ses déchets biodégradables pour produire du compost pour le jardin. Les composteurs ont une capacité de 325L adapté pour une famille "moyenne".

L'objectif de la ville avec cette opération est de réduire le volume des déchets collectés en éliminant une partie des déchets biodégradable. L'estimation de Noel Belliot (adjoint à l'environnement) est de 30% de déchets biodégradable parmi les 8000 tonnes de déchets collectés annuellement et que 3000 foyers dispose d'un jardin (indispensable pour utiliser le composteur) sur les 9000 de Cognac. Ce qui représente une capacité maximale de 10% de l'ensemble des déchets, soit 800 tonnes.
Bien sur, dans un premier temps, seule une faible partie de ces 10% sera éliminé du circuit par ces 100 premiers composteurs. Si l'opération rencontre le succès, la ville compte bien étendre le nombre de composteurs distribués (200 autres seraient déjà en commande).

D'après le distributeur des composteurs, la demande en France est croissante et sa société a dut mal a répondre à la demande actuelle. Ces composteurs sont fabriqués en France avec une part importante de produits recyclés.
Ce composteur est vendu environ 60 euros (prix public), Cognac a négocié un prix de 51 euros et le distribut gratuitement. Le coût pour la ville du traitement des déchets est de 180 euros / tonne. En moyenne chaque foyer produit environ 890 kg par an, un tiers des foyers dispose d'un jardin permettant l'utilisation d'un composteur. Chaque composteur pourrait ainsi permettre de réduire la production moyenne de 89 kg par an, soit une économie potentielle de 160 euros annuellement par composteur (en étant optimiste) ; pour un investissement de 51 euros ça vaut vraiment le coup d'essayer.
Pour en savoir plus sur le compostage : le guide pratique du compostage individuel (ADEME).

L'enjeux de la réduction des déchets est important, et pas seulement financièrement ; c'est notre avenir qui est en jeu. Réduire des déchets biodégradable est fondamental, mais il y a aussi d'autres points sur lesquels nous pouvons tous agir :
  • réduire des déchets publicitaires, en apposant un autocollant "Stop Pob" (disponible auprès des services techniques) sur votre boite aux lettres. Ca marche, depuis 3 ans je n'ai plus aucune publicité non adressée.
  • réduire les déchets d'emballage, en faisant attention a vos achats en privilégiant les produits qui ne sont pas suremballés. Vous pouvez aussi écrire au service consommateur des grands groupes industriels pour leur signaler leur responsabilités et abus d'emballage.
  • évitez l'achat de produits jetables et privilégiez les produits recyclés.
  • mettez de coté vos piles et ramenez les à votre supermarché habituel, ils sont équipés de récupérateur spéciaux, ça évitera de polluer nos sols un peu plus.
  • buvez de l'eau du robinet, elle est plutôt de bonne qualité à Cognac (vous pouvez la filtrer pour éliminer l'éventuel goût de chlore dans certaines zones avec un simple pichet filteur) et ça évite le gaspillage lié aux bouteilles d'eau.
Ca tombe bien la semaine prochaine c'est la semaine nationale de la réduction des déchets, parlez-en avec vos amis et voisins toutes les idées sont bonnes à prendre.

vendredi 29 septembre 2006

Rebondissement dans le dossier de l'eau à Cognac

Mardi dernier (26/10/06), réunion du comité pour la défense et le développement de l'hôpital et des services publics sur les sujets de l'hôpital de Cognac (privatisation de la chirurgie en 2003) et la gestion de l'eau. Avec la participation de Alain Fauconnier (maire de Saint-Afrique), conférence et débats, fort intéressant, mais j'y reviendrai dans un prochain billet.

Le Comité de défense a eut accès a l'audit complète sur la gestion de l'eau par Véolia, commandité par le SIEAAC (Syndicat des eaux de Cognac, Châteaubernard, Merpins et St-Brice). Cette audit n'a en effet été rendu public que sur son aspect financier, le volet technique était resté confidentiel. Le public présent a été outré par certains aspects qui remettent complètement en cause le (trop) court résumé présenté par le SIEAAC. D'ailleurs certains élus du SIEAAC ont eux-même eut du mal a accéder a cette partie du dossier.
  • La station d'épuration tourne a saturation et sur certaines périodes de "pointes" déverse le surplus directement dans la Charente. Au lieu de planter des arbres pour la cacher, comme cela est prévu, ne serait-il pas plus intéressant de prévoir sa mise en conformité face aux besoins ?
  • Le maillage du réseau est très faible, ce qui poserai un énorme problème au cas ou une conduite importante viendrait a lâcher : cela pourrait priver d'eau tout un quartier.
  • Le réseau d'eau potable accuse des pertes de 37% (la normale pour une ville comme Cognac est de 25% d'après l'IFEN), ce qui représente un surplus de 12 points, soit un surcoût de 0,27 euros / m3 sur nos factures.
  • Les points de captage dans la nappe phréatique sont insuffisamment sécurisés ;
  • En période de sécheresse, notre eau potable est "complétée" par des pompages direct dans la Charente ; mais ces pompages alternatifs ne reçoivent pas les mêmes filtrages et pourrait poser des problèmes sanitaires en cas de pollution industrielle du fleuve.
  • Le contrat (qui arrive a échéance fin 2007) ne prévoit pas que Véolia reverse au SIEAAC le montant des provisions de renouvellement constituées et restant non utilisées à l'issue du contrat... Quand on voit l'écroulement du taux de renouvellement du réseau depuis 1998, cela doit représenter une belle somme pour Véolia.
  • Points d'incendie en mauvais état ou hors d'usage, A ce niveau là St-Brice décroche la timbale avec 46% des points incendies hors service : ça ne doit pas trop faire rire les pompiers.
En mai dernier le SIEAAC, après étude du résumé officiel de l'audit, a voté pour choisir le mode de gestion de l'eau et de l'assainissement après 2007 (fin du contrat avec Véolia, ex-Vivendi, ex-Générales-des-eaux). Pas trop du surprise, un résultat en faveur de la délégation à une société privée (8 contre 5). Le résumé financier de l'audit donnait pourtant la faveur financière à la gestion en régie (véritable service public), mais insistait fortement sur les risques pour finalement conseiller discrètement le privé.
Depuis le SIEAAC prépare le dossier de marché public pour choisir le futur repreneur privé à partir de 2008.

Mais mardi soir, surprise : Jean-Claude Faymendie, maire de Châteaubernard, annonce publiquement que le vote du SIEAAC est entachée d'irrégularité administrative et est donc annulée : les élus de Merpins n'aurait pas du voter sur le volet eau, car leur commune adhère au SIEAAC que pour l'assainissement ! Du coup, le vote est à refaire.

Le débat n'a pas eut lieu en avril et mai dernier (voir mon billet sur le sujet), il y a peu a espérer aujourd'hui du SIEAAC. D'après Jean-Claude Faymendie le bureau du SIEAAC préparerait déjà la séparation en 2 commissions du SIEEAC (l'une pour l'eau, l'autre pour l'assainissement) avec possible élection de nouveaux représentants pour chaque bureau. Tout cela depuis des mois sans prévenir personne.

La prochaine réunion du SIEAAC pourrait être fort intéressante.
Celle-ci est prévue à l'hôtel de ville de Cognac, mardi 3 octobre à 17h30 ; le comité de défense des services publics de Cognac devrait être présent.
J'apprend aujourd'hui que la réunion du 3 pourrait être repoussée au 11 octobre, 18h, "car le dossier ne serait pas assez avancé" ou alors est-ce parce la presse c'est fait l'écho des critiques virulentes qui apparaissent dans l'audit confidentiel ?

dimanche 24 septembre 2006

L'invasion Romaine de la Saintonge : -58 à -51

Suite de la série de billets sur l'histoire de Cognac.

La guerre des gaules (invasion de la Gaule chevelue par les armées Romaines) se déroula de 58 à 51 av. JC, mais son origine remonte au siècle précédent. La civilisation montante Romaine a subit plusieurs invasions Celtes de -400 à -250, et garde de cette époque une peur de ces voisins "barbares". Après avoir conquis les tribus Celtes du nord de l'actuelle Italie (Gaule Cisalpine), l'armée Romaine conquière la Gaule Narbonnaise (Sud de la France) vers -118 afin notamment de se protéger des tribus Celtes de la Gaule chevelue.

En -58, Jules César reçoit en charge la Gaule Cisalpine et Narbonnaise pour 5 années.
Ce jeune général plein d'ambitions profitera de la volonté des tribus Helvêtes (sous la pression des invasions Germaines) de quitter leur terre pour le territoire des Santons (charentes) et par ce fait de traverser la Gaule Chevelue. C'est ainsi qu'involontairement notre région sera au cœur du début de la guerre des Gaules.
Jules César interdit aux Helvêtes cette traversée, ou il voit un danger pour la stabilité de la région frontalière de la Gaule Narbonnaise. L'armée Romaine écrase les Helvêtes alliés aux Suèves et Boïens à Bibracte en septembre -58 avec l'aide de quelques tribus Gauloises (Éduens notamment) et fait alors ces premiers pas en Gaule Chevelue.
A cette occasion Jules César comprend la faiblesse de cet ensemble disparate de plus de 60 tribus qui compose la Gaule Chevelue et va lancer l'invasion progressive de la Gaule par le biais de 8 campagnes successives de -58 à -52 av. JC sous le pretexte de pacifier cette région.

En -52, alors que les armées Romaines ont finalement soumis presque l'ensemble de la Gaule, le peuple Arverne avec à sa tête Vercingétorix lance la rébellion avec l'appui de quelques tribus. Fort de ces premiers succès face aux Romains d'autres peuples Gaulois s'allient aux rebelles. César subira une cuisante défaite au siège de Gergovie qui verra les, pourtant très fidèles, Éduens s'allier eux aussi aux armées de Vercingétorix.
Mais la puissance des armées Romaines et la stratégie de Jules César finira par venir à bout de la rébellion en piégeant les rebelles à Alésia. Le siège sera rude et difficile pour les 2 camps. La quasi totalité des tribus Gauloises envoient des renforts à Alésia pour briser la siège Romain ; malheureusement les renforts arrivent trop tard et en septembre -52 la révolte Gauloise est réduite au silence par la prise d'Alésia et la capture de Vercingétorix. La Gaule est ainsi entièrement soumise.
Quelques petites révoltes se prolongeront en -51, et seront très vite écrasées.
Jules César écrit en -50 son livre "Commentaires de la Guerre des Gaules" qui sera la quasi seule référence historique de cette période (l'histoire est écrite par les vainqueurs).
La Romanisation des peuples Celtes est alors commencé, ce sera la civilisation Gallo-Romaine sous l'égide Romaine pour plusieurs siècles.

Notre région a joué un bien petit rôle dans cette guerre longue de 9 années.
Les Santons (voir billet précédent) occupent alors une région riche et côtière de première importance économique, ils sont client de la grande tribu Picte. A cette période Pictes et Santons contrôle le commerce navale avec l'Angleterre à partir des estuaires de la Loire, de la Charente et de la Gironde et sont en conflit commercial avec leur voisins Vénêtes (Morbihan).
On ne sait pourquoi les Helvêtes voulaient s'installer spécifiquement sur le territoire Santons, ni si les Santons étaient favorables a cette venue. Il est possible que les tribus Santones et Helvêtes aient eut des relations dès le IIème siècle av. JC lors des invasions repoussées des Teutons.
Lors de la troisième campagne (-56) Jules César, dépourvu de marine, utilisera la flotte Santones et Pictes pour attaquer la puissante flotte Vénêtes ; il ne semble pas que Santons et Pictes aient montrés à ce moment une réelle opposition à l'arrivée des Romains, mais aient plutôt choisit la neutralité dans un premier temps. Mais bientôt, face à l'attitude des conquérants, les chefs de guerre préparent progressivement la révolte.
Santons et Pictes ne s'allieront toutefois pas à Vercingétorix début -52. Mais lors du siège d'Alésia, ils constitueront une armée (8000 ou 20000 soldats selon les sources) pour venir en secours aux Gaulois piégés à Alésia.
Suite à la défaite, le roi Picte préconise l'alliance avec les Romains. L'année suivante les Pictes choisiront un autre roi aux velléités plus guerrières. L'ancien roi réfugié à Lemonum (Poitiers) sera assiégé avec les romains de la place et seront libérés par les armées romaines venus en renfort de la Loire. L'armée Picte et ses nouveaux chefs seront massacrés de façon exemplaires.

La victoire Romaine est alors totale et définitive dans notre région. L'aristocratie adoptera la romanisation facilement tandis que le peuple restera plus ancrés au mode de vie Celte.
Les Romains commencent alors à réorganiser la Gaule.
Dans notre région, les Santons perdent l'estuaire de la Gironde au profit des Biturges mais ne seront pas soumis à l'impôt. Les pictes conservent leurs frontières et le droit de frapper leur monnaie.

mercredi 20 septembre 2006

Charte des valeurs environnementales : afficheurs électroniques ?

Cette semaine la municipalité a installé 2 afficheurs électroniques (place François 1er et place Saint-Jacques). C'est tout frais, les scellements ne sont pas encore finis.
On se souvient que l'affichage d'informations électroniques faisaient parti de la charte environnementale (action 15.1) que la ville à signé en juin 2005.
Projet 15 : Améliorer la communication et l’information sur l’environnement.
L’information municipale, en matière d’environnement notamment, peut être relayée de manière efficace et complémentaire par la création de nouveaux supports de communication en temps réel : panneaux électroniques avec texte défilant (Action 15.1), mise à disposition d’informations techniques sur le site Internet de la ville (Action 15.2) [...]
Pour le moment, l'afficheur indique des manisfestations culturelles et loisirs ; ainsi que la date du prochain conseil municipal (27 septembre à 18h00 à l'hotel de ville). Saluons cette initiative car cette information n'était auparavant disponible que dans les journaux locaux la veille et dans l'hotel de ville (mais au heure d'ouverture uniquement).
Aucune traces par contre d'informations sur l'environnement. Même l'invitation de ce soir aux cognaçais pour la distribution des premiers composteurs à déchets biodégradable n'y figure pas... Dommage.
Espérons que très bientôt nous pourrons y découvrir par exemple la qualité de l'air en temps réel, il y a en effet place Camille Godard une station de mesure a cet effet. Quand au site internet, y'a un gros boulot de mise à jour à faire avant d'y glisser de "l'information environnementale". On dirait que le site est à l'abandon depuis plusieurs mois, mais notre maire a récemment déclaré dans la presse que celui-ci sera bientôt remis à jour et qu'il lancerait son propre blog !

En attendant vous pouvez consulter les mesures de la qualité de l'air de notre ville en temps réel sur le site internet de l'ATMO Poitou-Charente ou le résumé sur la carte BUL'DAIR.
En rappel, l'ATMO Poitou-Charente doit venir à Cognac bientôt pour compléter leur enquête sur les effets de l'usine St-Gobain sur l'air de Cognac, notamment au sujet du plomb émis (2358 kg en 2004).
En même c'est pas pressé, il reste jusqu'en 2008 pour réaliser les objectifs de la charte.

D'ici là ça permet de réfléchir, par exemple quelle information environnementale voudriez-vous voir affichée sur ces panneaux électroniques ?

mercredi 13 septembre 2006

Aujourd'hui, Véolia rase gratis

Ce matin un employé de la société Véolia Eau est venu à la maison. J'ai tout d'abord été étonné, mon compteur avait été relevé il y a à peine 2 mois.
Le sympatique employé venait tout simplement me proposer de changer mon compteur d'eau, gratuitement. Fort étonnant, ma maison a été refaite et le compteur est neuf, il a à peine 2 ans.

Je m'en ouvre a l'employé, qui comprend et me signale que le changement est gratuit, je n'aurai rien a payer... Je lui explique que c'est pas une bonne idée et que même gratuit je comprend pas bien pourquoi ils veulent changer mon compteur qui est neuf. La durée de vie d'un compteur est d'environ 15 à 20 ans.
En fait, mon nom est sorti de l'ordinateur et voilà.
Ah OK, le fameux ordinateur source de tout nos maux... Comme il n'y a aucune obligation, je décline la proposition ; et l'employé de partir pour continuer sa quête de compteurs a changer gratuitement.

Gratuit, mot magique du marketing moderne.
Dans la vraie vie je ne connais pourtant pas grand chose de gratuit. Un compteur, ça a un coût. Le technicien qui va faire le boulot, il sera bien payé. L'employé qui est venu me voir il a lui aussi été payé. Tout ça fait des dépenses pour Véolia.
Véolia doit des comptes a ces actionnaires, et il est peu probable que tout ces frais ne soient pas refacturer au SIEAAC pour raison d'entretien des compteurs. Il s'agit d'une pratique connue des sociétés privées a qui été délégué le réseau d'eau.
Le SIEAAC va forcément imputer ce coût a ces clients, donc à moi. Bien sur discrètement, noyé dans les frais et taxes diverses ; je n'y verrai que du feu (le SIEACC aussi d'ailleurs) mais je payerai quand même in-fine. Dans le cas d'un vieux compteur, c'est plutôt sympa le renouvellement gratuit, mais pour un compteur de 2 ans c'est un gaspillage imbécile.

Voilà donc comment pratique Véolia Cognac pour augmenter les statistiques défavorables d'entretien du réseau d'eau ?
Si parmi les lecteurs, certains ou leurs relations ont reçu la même visite merci de le signaler ici (par un commentaire en cliquant en bas du billet sur "commentaire") ou par email.

Ce même jour, un gros chantier Véolia (4 jours) a commencé sur les quais pour renouveller la canalisation qui relie la place du Solençon aux Quais sous la charente. Voilà une vraie action de renouvellement qui est bien loin des petites mesquineries du changement de compteurs neufs...
Messieurs les élus, qui avaient choisit de renouveller la déléguation de la gestion de l'eau, il faudrait surveiller votre délégué d'un peu plus près afin qu'il évite de proposer des renouvellements de compteurs neufs trop souvent.

lundi 4 septembre 2006

Festival Coup de Chauffe : 12ème édition

Cette année j'ai fait un Coup de Chauffe de fainéant, je n'ai été voir que 3 spectacles en entier. Je suis habituellement plus assidu mais je manquais de motivation.

Tout d'abord, vendredi soir, après avoir aperçut un bout de la déambulation de La Salamandre qui ne m'a pas vraiment touché : direction Délices Dada. Transport en bus jusqu'a la ZA du Fief du Roy à Chateaubernard pour une ballade nocturne sur la zone commerciale, ambiance étrange. 5 scènettes enchainées avec plus ou moins de bonheur. Le début est assez fort, l'ambiance réussit et puis malheureusement au fil des scènettes ça se calme un peu trop. Un très bon potentiel et une bonne soirée tout de même.

Samedi après-midi j'ai été rencontrer No Tunes International dans le spectacle Rendez-vous, une superbe petite déambulation intimiste dans Cognac au départ du prieuré. L'histoire de 2 amis qui nous emmène sur les lieux de leur enfance pour la mort de leur ami Jacques. De l'humour, beaucoup d'émotion et une gestion au petit oignon d'une déambulation avec 300 personnes : chapeau bas à la mise en scène.
Tellement sympa que je suis retourné voir la troupe dans un autre de leur spectacle Les Noceurs, le soir au départ des 2 tours sur les quais. Là encore une petite déambulation très bien mise en scène avec 2 personnages principaux quelque peu pathétiques mais tellement vrais, accompagnés de 2 musiciens qui permettent quelques petites touches d'humours.
Je suis vraiment tombé sous le charme de cette compagnie ; du coup j'ai regretté de pas avoir été voir leur troisième spectacle Les Facteurs à Crouin le vendredi. Ils ont reçut le prix Coup de Chauffe du bouchon d'Or : je me demande toujours à quoi ça rime de remettre des prix à des compagnies, mais bon ça doit être pour faire plaisir aux sponsors.

Un coup de chauffe "en demi teinte" : peut être dut au budget réduit qui a du coup limité le nombre de compagnie, peut être a cause du trop grand nombre de spectacles à petit jauge, peut être surtout à cause du "gros" invité du festival : Les Carabosses qui n'ont pas vraiment été au rendez-vous. Leur spectacle "Un jour, c'était la nuit" ne m'avait pas du tout touché lors de son avant-première à Gimeux en mai dernier : trop hétéroclites, pas assez de liens... Dommage, les Carabosses n'ont avaient par le passé proposé des spectacles plutôt réussit, un accident ça arrive, pas grave.
Fidèle à Coup de Chauffe, je remercis le travail de toutes les équipes de l'Avant-Scène, des services techniques et des bénévoles. Un travail invisible et toujours si facilement critiqué.
A l'année prochaine.

dimanche 27 août 2006

Entrées de la ville de Cognac : galerie photos

En attendant la rentrée et surtout le festival Coup de Chauffe à Cognac organisé par l'Avant-Scène, j'ai profité de la "pause estivale" pour faire une série de photos sur les entrées de notre ville "Cognac".
Toutes ces photos sont a disposition sur l'espace photo de ce blog, hébergé par les services flickr (le site est malheureusement uniquement en anglais pour le moment). Vous pouvez y consulter toutes les photos du blog, qui sont libres de droits (licence Creative Common paternité, pas d'usage commercial, partage de paternité) et ou vous pouvez aussi déposer des commentaires.
Entrée de Cognac - D732 (zoom)
Entrée de Cognac - D945 (zoom) Entrée de Cognac - D731 (zoom) Entrée de Cognac - D731 (zoom) Entrée de Cognac - N141 (zoom) Entrée de Cognac - D24 (zoom) Entrée de Cognac - D48 (zoom) Entrée de Cognac - D83 (zoom) Entrée de Cognac - D945 (zoom)

mardi 8 août 2006

Conseil Municipal du 24/07/06 : [2] Le retour de Véolia

Lors du dernier conseil municipal il a encore été question de l'entreprise Véolia, qui s'est vu confier un nouveau marché pour la ville de Cognac : l'entretien des chaudières municipales (sauf écoles) ainsi que l'achat de l'énergie pour celle-ci pour 8 années.

Rappelons qu'a Cognac Véolia (ex-Vivendi, ex-Générale des Eaux) gère :
  • la gestion de l'eau et de l'assainissement jusqu'en 2007 : en mai dernier le SIEAAC n'ayant pas osé prendre sous sa coupe directe ce service public a voté pour continuer a déléguer ce service public à une société privée qui est en cours de sélection... Un renouvellement pour Véolia de 12 années en perspective ?
    coût : 3 650 000 euros / an, estimé à 2 920 000 euros / an pour la seule ville de Cognac.
  • la gestion des déchetterie (contrat voté en juin) et de leur ramassage (renouveler en juin dernier pour 7 années) auquel s'ajoute la déc : coût 1 350 000 euros / an
  • la gestion du chauffage municipal (voté en juillet pour 8 ans), à Dalkin (filiale de Véolia et EDF) coût : 264 000 euros / an
Soit un total annuel de plus de 4,5 millions d'euros pour Véolia sur le budget de fonctionnement municipal de 26 millions, soit 17% des dépenses de la ville.

Lors des discussions, Michel Gourinchas (opposition) n'a pas manqué de noter que cela faisait beaucoup de délégation pour la société Véolia à Cognac, tout en précisant ne pas remettre en cause l'impartialité de la commission : c'est surtout que Véolia est sur beaucoup de fronts.

Ce choix permettrait une économie annuelle de 53 000 euros (20%) principalement par le biais de l'achat de l'énergie en gros et par la mutualisation de l'entretien.
Monsieur le Maire a précisé qu'avant chaque service gérait son énergie. L'équipe de 2 employés municipaux qui avait la charge de l'entretien des chaudières seront réaffectés. Pour l'un à la piscine municipaux (qui passera sous la coupe du conseil communautaire lorsque le projet de centre aquatique démarrera) et à la retraite (anticipée ?) pour l'autre.

Une intervention d'Alexandre Gras (élu de la majorité) a fait montre d'une légère inquiétude sur cette délégation dans le sens ou si demain la ville décide de s'équiper de système de chauffage plus propre qu'en sera-t-il avec le contrat Véolia ?
Monsieur Lavalette l'a rassuré en affirmant que la municipalité reste propriétaire des chaudières et pourra donc les changer a sa convenance et que Véolia devra toujours en assurer l'entretien. Rien n'a été dit par contre sur les engagements en consommation d'énergie.

L'économie en consommation d'énergie fait partie des points de la charte environnementale municipale (actions 13.2 et 13.3), mais là cette "économie" n'est que purement financière : aucun effort vers le développement durable.
L'opposition s'est abstenue sur ce dossier.