mercredi 28 février 2007

Conseil municipal de Cognac du 22/02/07 : Budget 2007

Le principal sujet a été le "débat" d'orientation budgétaire. Si il y a bien une présentation des finances de la ville 2006 et une rapide présentation des orientations de la municipalité pour 2007, de débat il n'y a pas eut...

A l'issut de la présentation très financière, le maire a brossé un rapide tableau des orientations proposées : rien de neuf puisque tout avait déjà été annoncé lors des vœux et paru dans la presse.

Globalement (je vais essayé d'être clair et concis) :
Les recettes vont stagner (pas d'augmentations des recettes provenant de l'état, le reversement de la communauté de communes restera encore stable) et les dépenses ne peuvent que légèrement augmenter (frais de personnel et énergies notamment).
Cognac a perdu sa DSU en 2005 et ne touchera donc plus rien pour 2007.

Le maire a bien demandé aux conseillers "hors exécutif" de s'exprimer sur ces orientations en vu du prochain vote sur le budget définitif dans un mois, mais ce fut un grand silence dans la salle... L'opposition est restée muette dans un premier temps pour attendre un éventuel débat. Géné le maire va rebrosser les vagues orientations budgétaires proposées pour meubler :
  • pas de hausse des taxes locales (hors les hausses légales +1,8 %), nos impôts locaux suivent l'inflation
  • rigueur sur les dépenses sans négliger les services, formulation louable mais ça fait très "langue de bois" si je puis me permettre
  • gel de l'enveloppe globale aux associations, les subventions resteront au niveau de 2006
  • pas de gros projet d'investissement, à part le projet de complexe cinéma sur 2007/2008
  • réorientation des investissements sur des projets de fonds tout au long de l'année autour de la voirie et l'environnement. L'environnement étant clairement définit comme "propreté et espaces verts" dans le document remis aux conseillers ; oralement le maire a ajouté : "cadre de vie, espaces verts et propreté". Avec une telle définition on comprend mieux le contenu étrange de la charte environnementale de la municipalité.
Michel Gourinchas (opposition) a finalement pris la parole pour dénoncer une présentation trop financière et surtout le manque d'objectifs et de précision sur l'orientation du budget 2007. Puis un petit discours concernant le retrait de l'état, les déséquilibres de la décentralisation. Il enchaîne derrière sur le manque de consultation de la population et qu'une dose de démocratie participative serait la bienvenue.
Il termine en annonçant que tout ceci ressemble trait pour trait à l'an passé, que sans précisions sur les projets il ne saurait que s'abstenir en attendant le vote du vrai budget le mois prochain.
Michel Gourinchas a publié sur son blog le texte de son intervention.

Jérome Mouhot répond en relistant les vagues orientations précédentes avec une précision sur les subventions du club de foot (UA) qui recevra 15 000 euros supplémentaires au détriment d'autres associations... Puis il précise qu'il s'agit ici d'orientation et que les détails seront présentés dans un mois pour le vote du budget. On apprendra aussi un peu plus tard que West-Rock se verra doté de matériel de sonorisation pour limiter les locations lors des concerts.

Gilles Lemoine (opposition) prend alors la parole en précisant au maire (Jérome Mouhot) qu'il faudrait peut être faire une délégation pour aller rencontrer le président de la communauté de communes (qui n'est autre que Jérome Mouhot) afin d'aborder le sujet du gel depuis 7 ans du reversement auprès des communes. Ce qui faira sourire tout le monde bien évidemment.

Michel Jayat (adjoint à la voirie) intervient a son tour pour rebondir sur l'aspect "démocratie participative" en indiquant que ces services sont à l'écoute des habitants, qu'ils reçoivent tout les jours des appels de citoyen au sujet de la voirie et que son équipe est très souvent sur le terrain... Il n'a rien a cacher.
Étonnante intervention qui assimile l'écoute des citoyens à répondre au téléphone et qui tourne en parade a des soupçons, que personne n'a exprimé même a demi-mots...

Gilles Lemoine reprend la parole au sujet de l'environnement en indiquant qu'il ne faudrait pas assimiler environnement, cadre de vie, propreté et écologie ; et s'interroge sur les actions en faveur des économies d'énergies par exemple.

Jérome Mouhot donne la parole au directeur des services techniques qui précise que des actions ont été mises en place pour gérer l'âge moyen des chaudières de la ville afin de maîtriser leurs consommations ainsi qu'un système de télégestion permettant de détecter les dysfonctionnements.

Derrière, Jérome Mouhot reprend la parole pour indiquer que l'aspect environnemental est pris en compte dans tout les projets et de citer l'exemple du projet de centre aquatique ou cet aspect a été intégré malgré les coûts supplémentaires... On nage en plein délire, et l'opposition rigole de cette dernière intervention complètement déplacée. Il est en effet de notoriété publique que ce projet (mené par la communauté de communes) n'avait originellement qu'un très petit volet environnemental et ce n'est que sous la pression du département et de la région (qui ne veulent pas allouer de crédit sans un volet développement durable) que des coups de pinceaux "écolo" ont été donnés rapidement en sacrifiant une partie de l'aspect balnéo : (source : presse locale de décembre 2006).

Je serais curieux de connaître les volets environnementaux des projets du complexe cinéma, du lotissement monnet, du lotissement du bois du portail ou même du nouvel hôpital ou de la future caserne des pompiers... ou ne serais-ce que ceux de la charte environnementale, par exemple :
Projet 10 : "Renforcer les efforts de propreté et intensifier la lutte contre les nuisances urbaines", ont-ils prévus l'utilisation de produits biodégradable, non nocif ou de systèmes réduisant la consommation d'eau ? Le matériel de lutte contre les tags respecte-il l'environnement ? Les policiers municipaux en charge de surveiller les lieux publics (Action 10.2) ou le bruit des 2 roues (Action 7.1) seront-ils équipés d'uniformes en coton bio (comme ceux de Zurich). Le bulletin municipal est-il imprimé sur papier recyclé ?

Globalement, rien du neuf sur les orientations budgétaires 2007, aucun détail n'a été donné, aucun débat n'a eut lieu... Rendez-vous le 22 mars 2007 pour le vote définitif du budget avec probablement plus de détails.

dimanche 18 février 2007

Cognac sur internet

site de la ville de cognac
La ville de Cognac réveille doucement le site internet de la ville. Après un semi coma de presque un an, le site officiel de la ville semble reprendre vie. Probablement lié à l'embauche depuis quelques mois d'Élise Vouvet, chargée de la communication.

Déjà depuis quelques semaines on aperçoit des frémissements :
  • avec l'ouverture d'une rubrique Environnement, qui ne contient à ce jour que quelques liens vers d'autres sites internet. L'information environnementale est une promesse de la Charte Environnementale, qui prévoit aussi la diffusion par les panneaux électroniques installés en septembre dernier : depuis 5 mois on n'y voit que des informations pratiques et culturelles.
  • la mise à disposition du magazine de la ville ainsi que les délibérations du conseil municipal est beaucoup plus rapide (l'an dernier il a fallu attendre parfois plusieurs mois).
  • la lettre d'informations ou je m'étais inscrit en octobre 2005, m'a envoyé il y a un mois la première lettre : 14 mois...
  • la rubrique Projet en cours, a enfin été mise à jour en début d'année, supprimant l'annonce de lotissement au Bois du Portail (mis en sommeil en juin dernier) par l'annonce du projet de ZPPAUP. Par un mot sur les autres projets : complexe cinéma, piscine, caserne des pompiers, skate-park, déménagement West-Rock, travaux de voirie, eaux pluviales, site Monnet, rocade, nouvel hopital... Il y a pourtant tant à dire...
  • la rubrique questions au maire annonce pour bientôt la publication sur le site des réponses du maire aux questions des internautes.
  • la rubrique conseil municipal qui présente le trombinoscope de nos conseillers municipaux a été mise à jour avec les photos des nouveaux conseillers. Il manque encore toutefois le nouveau venu dans l'opposition : Simon Clavurier qui remplace Chantale Darjau depuis décembre dernier.
  • pour la deuxième fois, le site de la ville annonce le prochain conseil municipal et met à disposition l'ordre du jour : 22 février 2007 à 20h30. Les sujets principaux seront :
    • orientation budgétaire, déjà annoncée comme un budget de rigueur. Il s'agit de la préparation du budget 2007
    • renouvellement de la délégation de service public pour le théâtre de Cognac
    • attribution des marchés pour le réaménagement de la grande salle du Centre d'Animation et pour la fourniture du carburant des services municipaux
    • demande de subventions pour la restauration des vitraux de l'église St-Léger
    • prolongation de l'emploi permanent de responsable informatique : toute la poésie du langage administratif : ce qui est déjà permanent peut-il être prolongé ?
Voilà un travail encore partiel mais salutaire, alors rendez hommage à ces efforts en visitant le site de la ville qui contient bon nombre d'informations pratiques, au hasard :

Autres sites sur la ville : Le blog politique à la mode
Les blogs sont décidément à la mode chez nos politiques, puisque 2 nouveaux blogs locaux viennent d'ouvrir en relation directe avec les échéances électorales et viennent rejoindre les autres blogs politiques locaux :
  • Michel Adam (Les verts), candidat aux législatives dans notre circonscription, a ouvert son blog fin janvier
  • Jérome Royer (maire de Jarnac, PS) lance lui aussi son blog en des municipales 2008
Si vous avez sous la main des adresses de sites internet sur la ville ou la région vous pouvez les partager avec les commentaires ci-dessous.

dimanche 11 février 2007

Retour sur les péripéties du projet de nouvel hopital à Cognac [2]

accès chantier hôpital
Suite du billet précédent sur l'hôpital de Cognac.

début 2006 : rigueur budgétaire
Le budget de fonctionnement voté pour 2006 prévoit 32 millions d'euros malgré une baisse des aides de l'état. Le conseil d'administration réclame une demande d'aide à l'ARH (250 000 euros) afin de compenser les astreintes payées par l'hôpital pour les chirurgiens de la clinique afin qu'ils assurent leur service public le week-end...
Les annonces de rigueur budgétaire et le déploiement du nouveau SROS régional, qui aboutit à la fermeture des services de chirurgie de Barbezieux, Ruffec et Confolens, va faire monter la grogne du personnel hospitalier régional et particulièrement à Cognac : qui réclame que les efforts ne soient pas assumés entièrement par le personnel.
A Cognac, le personnel hospitalier doit supporter une stabilisation du personnel face à une augmentation des actes, aboutissant a des retards de rattrapage des heures supplémentaires, le non-remplacement des congés-maladies... Cela aboutit à la promesse de 3 embauches + 1 mi-temps.
Mi-2006, l'hôpital cible une augmentation des recettes de 3,5% (contre 5% quelques mois plus tôt). En fin d'année l'hôpital revoit encore cette prévision en annonçant une stabilité des recettes.

mi-2006 : crise aux urgences
Après de long mois de crises, le chef des urgences de l'hôpital quitte sont poste en juillet. En septembre l'hôpital annonce avoir lancé un recrutement. Les urgences sont désorganisées et les temps d'attente s'allongent pour les usagers (ma belle mère a dut patienter plusieurs heures et un rendez-vous 5 jours plus tard pour un clavicule cassée).
En décembre le directeur de l'hôpital annonce avoir trouvé un remplaçant au chef des urgences qui arrivera... en juillet 2007 ! Les embouteillages aux urgences ne sont pas prêts de s'améliorer.
Le service des urgences reçoit la visite de 15000 patients par an et est composé d'une équipe de 7 médecins accompagnée de l'équivalent de 16 plein-temps : soit 5,9 patients par médecin et par jour.

fin 2006 : problèmes des accès à l'hôpital
En juin 2006, des difficultés apparaissent concernant le début des travaux du futur hôpital prévu pour début 2007. En effet une polémique autour de l'accès à l'hôpital voit le jour. L'hôpital sera situé a coté de la clinique. L'accès des visiteurs et ambulances doit se faire par le même accès que la clinique depuis le rond-point de l'avenue d'Angoulême.
Toutefois l'hôpital souhaite un accès pour le personnel et les livraisons par l'arrière du bâtiment (chemin de la Nicerie) comme pour la clinique. Cet accès arrière sera aussi celui au chantier.
La DDE refuse l'accès direct par le chemin de la Nicerie, en effet l'accès à ce chemin est jugé trop proche du rond-point de la Trache et la DDE craint de graves problèmes de circulation lorsque les camions venant du rond-point devront attendre pour emprunter le chemin.
Un barreau d'accès est alors décidé pour permettre l'accès au chantier depuis la voie de délestage de l'avenue d'Angoulême vers le chemin de la Nicerie.
Mais la mairie de Châteaubernard rechigne à supporter 50% des coûts de ces accès pour un bâtiment à vocation large (50% sont pris en charge par la communauté de communes). Jean-Claude Faymendie (maire de Chateaubernard) retarde sa signature du permis de construire tant que le financement ne sera pas trouvé, ne voulant pas dépasser 25 à 30% pour sa commune. De plus cet accès par le chemin de la Nicerie pose problème à Châteaubernard qui souhaite développer ce chemin pour y installer des zones d'habitations.
Après un bras de fer de plusieurs mois, la solution n'émergera que début janvier 2007 avec l'ARH qui accepte finalement de rentrer dans le financement de cet accès. Châteaubernard qui financera 33% de cet accès, débloque le dossier le 5 janvier dernier mais pointe son inquiétude sur le manque de cohérence des accès au pôle hospitalier qu'il craint compliqué, notamment depuis l'ouverture de la rocade de Jarnac qui déplace les bouchons de Jarnac à La Trache.
Toutefois en ce début d'année, les travaux débutent avec l'accès au chantier (depuis le contre-allée jusqu'au chemin de la Nicerie juste à coté du garage Toyota).
L'ouverture du chantier de l'hôpital doit désormais intervenir en avril 2007 pour une livraison finale fin 2008 / début 2009.

Étude statistique de la région
Le 11 décembre 2006 à la Salamandre, Emmanuel Vigneron (géographe), mandaté par la région présente les résultats de son étude statistique sur le bassin de population du Cognaçais (65 000 habitants) usagers des services hospitaliers de Cognac.
Il ressort que l'hôpital et la clinique sont attractifs et plutôt plus que la moyenne pour des établissements de cette taille, mais aussi que le transfert de la chirurgie entre l'hôpital et la clinique fin 2003, a entraîné une "perte" d'activité au profit notamment de la clinique privée de Saintes.
Utilisation des services hospitaliers de Cognac par le bassin de population.
1999
2005
hôpital
clinique
total
hôpital
clinique
total
Hospitalisation courte durée
39%
9%
48%
44%
15%
59% (+11)
Hospitalisation complète
58%
7%
65%
57%
5%
62% (-3)
Chirurgie ambulatoire
26%
37%
63%
2%
49%
51% (-12)
Chirurgie complète
18%
46%
64%
2%
54%
56% (-8)
Gynécologie obstétrique
47%
12%
59%
52%
15%
67% (+8)
On constate aussi que si la clinique a bien profité de la prise en charge de la chirurgie (malgré la perte de clientèle de 10%), l'hôpital en contre-partie n'a pas bénéficié autant de la réciprocité (prévue initialement au contrat) sur l'exclusivité de la médecine puisque la clinique a continué à augmenter son accueil sur ce point.
On notera aussi la bonne progression de la maternité de l'hôpital.

Il est aussi très intéressant de remarquer que les chiffres annoncés en 2004 pour lancer la privatisation de la chirurgie était faux, puisqu'en 1999 la clinique ne representait que 42% de la chirurgie et pas 80%...

La prise en charge des opérations chirurgicales reste un gros problème pour les Cognaçais. En cas d'urgence, la prise en charge doit se faire dans le cadre du service public et donc a des tarifs sécus. Malgré la surveillance, cette prise en charge donne lieu a nombre de dysfonctionnements récurrents (suppléments injustifiés, options payantes non signalées, urgences retardées...).
Malgré le projet de nouvel hôpital, la chirurgie à Cognac reste en sursis et le plan de cession au privé mené par l'hôpital et l'ARH, n'a pas permis d'améliorer l'attractivité de la chirurgie tout en en explosant les coûts pour les usagers.

dimanche 4 février 2007

Retour sur les péripéties du projet de nouvel hopital à Cognac [1]

Vers la fin des années 70, peu après l'élection de Francis Hardy (maire de Cognac de 1979 à 2001) un projet de création d'un nouvel hôpital pour Cognac est évoqué. A la demande de la DRASS et de l'hôpital une étude est menée de 1981 à 1982 ; le résultat : trop cher.

2001-2003 : Fermeture de la chirurgie de l'hôpital de Cognac

En 2001, le sujet revient sur le tapis sous un nouveau jour : la chirurgie à Cognac serait menacée et en mai le conseil d'administration vote un rapprochement entre l'hôpital et la clinique privée "Arc-en-ciel". Ce rapprochement, destiné à sauver le pôle hospitalier de Cognac va fermer la chirurgie de l'hôpital pour la concéder en exclusivité à la clinique privée. En contre-partie la clinique s'engage à assurer un service public qui n'est pas très clairement défini à cette époque et réserve l'exclusivité de la médecine a l'hôpital. Ce transfert interviendra fin 2003.
Cette délégation de service public de la chirurgie a tout de suite entraîné des protestations ainsi que la création du comité de défense de l'hôpital et des services publics.
La défense de ce projet est assuré par l'actuel maire de Cognac (Jérome Mouhot, président du conseil d'administration de l'hôpital) et l'ancien maire Francis Hardy. La concession est présentée comme le seul moyen de sauver la chirurgie public à Cognac, menacée par la concurrence des hôpitaux d'Angoulême et Saintes. Francis Hardy indique même dans le magazine de la ville qu'à cette époque la clinique assure 80% des actes chirurgicaux... Pourtant on sait depuis (voir prochain billet), qu'en 1999 le bassin de Cognac (65 000 habitants) utilisait l'hôpital dans 22 % des cas, la clinique dans 41,5% des cas, les autres actes (36,4%) étant effectués ailleurs : on est loin des 80% pour la clinique...
La délégation oblige la clinique à prendre en charge la chirurgie d'urgence au tarif de la sécu mais uniquement si le patient est confié à la clinique par le service des urgences de l'hôpital. Dans le cadre de la chirurgie planifiée les tarifs de la clinique sont libres et pour bénéficier de tarifs remboursés il faut désormais se rendre à Angoulême (Girac) ou Saintes : un comble pour lutter contre la soi-disant concurrence de ces deux établissements.

2004-2005 : futur pôle hospitalier & réformes de l'état

En 2004, le projet du futur pôle hospitalier est présenté. Il s'agit de construire un nouvel hôpital à coté de la clinique "Arc-en-ciel" (Châteaubernard) pour créer un pôle hospitalier. Un projet de 40 millions d'euros financé à 100% par l'état. Jérome Mouhot présente alors (Cognac Mag juillet 2004) le projet comme le résultat des négociations difficiles avec l'ARH (Agence Régionale d'Hospitalisation, représentant l'état) et notamment grâce à la délégation de service public de la chirurgie à la clinique.
Le futur hôpital aura la même superficie que l'hôpital actuel et comprendra un troisième bâtiment pour accueillir les laboratoires ainsi que des cabinets para-médicaux. Le centre de gériatrie resterait sur le site actuel de l'ancien hôpital.
Le projet aboutissant sous 3 ans, soit mi-2007.

C'est aussi en 2004 qu'entre en application le plan national de réforme progressive du financement des hôpitaux publics : avec la tarification à l'acte. Le but étant de rendre les hôpitaux plus "efficaces". En 2005, 25% des financements sont accordés "à l'acte", c'est-à-dire au nombre d'actes effectués. Pour 2006, le taux passera à 35% puis 50% en 2007.
Ceci oblige les hôpitaux à réduire la durée des séjours et à augmenter le nombre d'actes pour maintenir leur financements.
A cognac, l'hôpital a réduit en 2005 de 10% la durée des séjours et permis une augmentation des recettes de 8%.
Malgré ces efforts, l'hôpital finit 2005 avec un déficit énorme d'environ 1 millions d'euros (sur un budget de 30 millions) ; probablement dû en grande partie à l'abandon de la chirurgie depuis 2004 qui est un des services les plus générateurs de recettes.
Le directeur de l'hôpital, confiant, espère alors une augmentation de 5% de recettes pour 2006.

Je vous renvoi aussi au tout premier billet de ce blog (octobre 2005), ou j'ai suivit une manifestation originale à Cognac contre la privatisation de l'hôpital.

A suivre : la deuxième partie de ce billet sur l'hôpital de Cognac.

En attendant je recherche des expériences d'usagers des services de chirurgie de la clinique "Arc-En-Ciel", merci de vos retours, en cliquant sur "commentaires" ci-dessous.

dimanche 28 janvier 2007

Cognac, à l'heure des vœux

Janvier se termine, nos hommes politiques locaux nous ont inondés de voeux en cette année électorale.
Jérome Mouhot, maire de Cognac, est intervenu plusieurs fois pour ces voeux à la presse, aux associations et aux employés municipaux. Je vous propose aujourd'hui un résumé, à ma sauce, des annonces.

2007, Cognac dans la course.

Cognac sera le théâtre du départ de la 19ème étape du Tour de France 2007 : samedi 28 juillet 2007 pour une épreuve contre la montre entre Cognac et Angoulême à la veille de l'arrivée à Paris. Il s'agit d'une volonté du maire depuis 2001.
La mairie tellement heureuse d'avoir été retenue en a fait l'effigie de ces vœux aux Cognaçais et du magazine de la ville de janvier. Moi je suis pas fan de courses cyclistes, mais ça permettra peut être aux courreurs de tester de nouveaux dopants plus naturels... dans la cité des eaux de vies.

Ce départ de contre-la-montre (non les coureurs ne pédale pas face a une montre) interviendra en plein milieu du Festival du Blues, la ville devrait être très chargés en visiteurs ce jour là.
L'événement est présenté comme une formidable vitrine sur la ville dont les retombées serait "inestimable", cela à tout de même un coût direct : 50 000 euros HT et des coûts indirects (mobilisation des services municipaux, locations de matériels, hébergements...).
Le sujet de la localisation du départ, un temps envisagé sur les quais se fera probablement avenue Victor-Hugo à la hauteur du complexe sportif Félix Gaillard.
Un comité de pilotage a été mis en place à la ville pour préparer l'événement, ceux-ci ont rendus visite à la ville de St-Gégroire (un site internet simple mais plein d'informations à jour) qui avait reçut l'an passé le départ d'un contre-la-montre, afin de mesurer les problèmes a attendre.
Il faut s'attendre a un bouclage complet de la ville, interdite aux automobiles ce samedi de 6h du matin à 16h. Des parkings serait prévus a l'Espace 3000 et à la base plein-air accompagnés de navettes pour amener les spectateurs sur la route du tour.
Le maire a annoncé une importante campagne de communication auprès des administrés : si vous n'êtes pas fans de la "petite reine", il est plus que conseillé de prendre vos vacances fin juillet...

Budget de rigueur.

Le maire l'a annoncé, 2007 sera un budget de rigueur.
Signalant que la ville vie "au dessus de ses moyens" depuis plusieurs années, le maire ne désirant pas augmenter la pression fiscale (cela a déjà été fait en 2005 et 2006), va préparer un budget serré qui sera voté au mois de mars. Un budget dans la lignée de celui de 2006 probablement, même analyse même annonce, reste à voir la réalité en mars.

Le maire a indiqué que les gros investissements étaient derrière (Musée des Arts du COgnac, cuisine centrale, espace 3000...) et que désormais, s'appuyant sur la grande enquête téléphonique réalisée au printemps 2006, l'accent serait mis sur les "désirs" des Cognaçais : la voirie, la propreté et l'environnement... La voirie qui dans certains secteurs est en effet dans un état lamentable (faute d'entretien depuis des années) et l'environnement qui est pourtant normalement déjà au coeur des préoccupations de la municipalité puisque c'était déjà un thème de campagne en 2001.
La ville a mis en place une "charte environnementale" en 2005 qui est quasiment retombé dans les oubliettes puisque ce n'est que maintenant (début 2007) qu'on en entend reparler... Vous pouvez consulter cette charte sur le site "le retour de l'autruche".

La maire a précisé toutefois que l'endettement de la ville était raisonnable et que la taux d'imposition était moitié moins que la moyenne nationale.
Cela est confirmé partiellement par les sources du ministère des finances (entre parenthèse la moyenne pour les villes comparables) :
fin 2005, Cognac avait un endettement de 25 270 000 d'euros, soit 1 256 euros/habitants (contre une moyenne de 1 031 euros/habitants).
Les taxes foncières était à Cognac de 195 (232) euros/habitants pour le non bâti et 2 (3) euros/habitants pour la bâti ; la taxe d'habitation est de 92 (184) euros/habitants.
Endettement : + 22% (raisonnable selon le maire)
Taxes : - 31% (moitié moins selon le maire)

Il a réaffirmé sa volonté de continuer les projets en cours pour 2007, notamment le complexe cinématographique (environ 5,2 millions d'euros), dont je trouve personnellement la prise en charge par le ville un peu "hors sujet" ; si un cinéma est important il ne s'agit aucunement d'un service public.
Il est revenu rapidement sur le fantomatique projet de "Maison des Jeunes" qu'il promet pour cette année (déjà évoqué lors du dernier conseil municipal) et peut être en synergie avec le futur Skate-Park et la relocalisation de West-Rock (en errances depuis 1 an et demi).

Il a aussi pointé que, depuis la mise en place de la communauté de communes (dont il est l'actuel président) en 1994, la taxe professionnelle n'est plus perçue par la ville ce qui réduit les ressources ; oubliant de préciser qu'en échange, la communauté de communes a pris en charge des parties importantes des investissements et dépenses.

Lors des vœux aux employés municipaux il est revenu sur la réorganisation interne des services avec notamment l'embauche fin 2006 d'un directeur des ressources humaines, d'une chargé à la communication et pour 2007 du déménagement du service aux associations et de la maison des association au Couvent des Recollets.
Il a aussi beaucoup insisté sur la mobilisation qu'il attend autour des événements festifs et notamment du "Tour de France" et sur la propreté des rues et la répression des incivilités : sujet abordé dans l'enquête téléphonique mais qui n'a pas vraiment rencontrés de suffrages, sujet d'importance aussi dans la charte environnementale.

Lors des vœux aux associations il a annoncé un gel des aides : aucune augmentation globale cette année. Le montant total des aides était de 2,7 millions d'euros dont 1,6 sous forme de subventions.
Le détail des subventions aux associations pour 2005 est d'ailleurs disponibles sur le site internet de la ville. Ce document est malheureusement très mal mis en page, je me permet donc un résumé succinct :

Total des subventions 2005 : 1 584 923 euros
  • Affaires Culturelles (35%)
  • Affaires Sportives (24%)
  • Affaires Sociales (28%)
  • Loisirs et Vie Associatives (2%)
  • Développement Local (8%)
  • Divers (3%)
A cela on peut ajouter 890 000 euros pour le CCAS et 628 795 euros pour l'Avant-Scène dans le cadre de la délégation de service public.

Les associations qui reçoivent le plus : En bas de tableau :
L'amicale des maires du canton qui ne reçoit que 40 euros (ils n'ont pas non plus de site internet)...

dimanche 21 janvier 2007

Période Gallo-Romaine à Cognac (1ère partie) : -52 à +192

carte peutinger
Suite des billets historiques sur Cognac.

Après l'invasion Romaine de la Gaule (-52), celle-ci est divisée sous Auguste (-27) en 4 provinces (Narbonnaise, Lyonnaise, Aquitaine et Belgique) administrées chacune par un gouverneur et organisées comme le reste de l'empire. Les cités administratives deviennent le foyer de la romanisation progressive avec leurs thermes, monuments, théâtres, écoles, temples... Chaque cité a une vie administrative propre qui intègre petit à petit l'élite locale avec au centre le sénat local (curia) ou siègent les personnages locaux importants parmi lesquels on désigne les magistrats chargés des fonctions publiques (décurions).
Ces magistrats étaient notamment responsables de l'entretien des routes, des ponts, des chevaux nécessaires aux services de postes impériales et à la levée des impôts et redevances.
Les provinces restent largement agricole même si un artisanat Celte de qualité existe toujours. Toutes les cités ont d'étroits rapports avec la campagne (source de revenus fonciers importants) qui resteront de tradition celte plus longtemps. Les notables ont leurs domaines et villas à la campagne. Ces propriétés sont cultivées par des esclaves importés et surtout des gaulois libres dont le sort n'est guère enviable.
Une aristocratie locale se mettra doucement en place au fil de ceux qui s'enrichiront au service de l'administration Romaine.

Ier siècle : Voies romaines, foyer de romanisation
Vers -20 Aggrippa est chargé par Auguste de reconnaître et de tracer des grandes voies de communications dans la Gaule conquise à partir de Lyon.
Les voies romaines sont un moyen d'organiser et de romaniser rapidement les territoires conquis. Elles permettent aux armées de se déplacer rapidement, au commerce de se développer et sont des éléments structurants importants par le découpage agricole qui s'effectuent autour. La parcellisation romaines des terres agricoles est un élément dont on trouve encore de nos jours les traces.
Le voies romaines en Gaule suivront souvent des anciennes pistes celtes et parfois plus anciennes (Néolithique). Mais à la différence de ces pistes, les voies sont le plus souvent construites : C'est-à-dire comporte une chaussée plus ou moins élaborées suivant les zones, des fossés, des ponts ou des gués aménagés et comportent sur leurs parcours des bornes et surtout des relais (stations ou mansiones).
Les relais sont installés généralement tout les 30 à 60 kilomètres permettant aux coursiers et fonctionnaires de l'empire de trouver nourritures et chevaux. Ces relais seront souvent le foyer de futur développement urbains ou agricoles.
Notre région, stratégique pour les romains en raison de son ouverture facile sur l'océan (ouvrant le commerce local du sel et de l'étain de Cornouailles) et de sa grande richesse en blé (permettant de nourrir les armées) voit une grande voie s'ouvrir "la route d'aquitaine" qui reliera Saintes (Mediolanum Santonum) à Limoges (Augustoritum) et à Lyon (Lugdunum). Cette voie empruntera une grande partie des pistes Celtes existante. La romanisation de cet axe de communication prendra du temps, la construction mené par l'armée et des réquisitions est financée par l'empire et des impôts spéciaux.

Au Ier siècle Saintes (au bout de la voie Aquitaine) devient capitale de la province d'Aquitaine. Ce statut administratif de premier plan va permettre à la ville de se développer autour de constructions romaines (arc Germanicus en +18, amphithéâtre de 15000 place en +40, aqueduc, thermes...). A la même époque la ville d'Angoulème (Iculisma) devient autonome et reçoit son status de Civitas (unité administrative) qui la sépare administrativement de Saintes.
En parallèle une noblesse locale va se développer dans ces villes par l'enrichissement auprès des romains.

Au Ier siècle la vigne se développe dans toute la Gaule et particulièrement en Narbonnaise et Aquitaine. L'empereur Domitien (81 à 96) limite son développement, susceptible de concurrencer le vin Italien, dans la Gaule. Bordeaux est déjà un centre de production important et apprécié, par contre la vigne ne s'est pas réellement développé en Charente ou elle reste à usage très local.

Un peu plus tard une deuxième grande voie romaine sera ouverte reliant Périgueux à Saintes. Cette voie aura une durée d'utilisation très longue et deviendra l'actuel "Chemin Boisné" (probablement Chemin Borné) dont il existe encore des traces de nos jours. D'autres voies de moindre importance verront le jour dans notre région comme par exemple une liaison Angoulème-Jarnac-Merpins et une autre reliant les 2 grandes voies romaines (Aquitaine et chemin boisné) et aujourd'hui connu comme le "Chemin de la Pallue".
Le long de ces voies va se développer des foyers urbains comme à Merpins (Condate avec son port et entrepôts de sel), Chatenet (centre agricole), Jarnac (Agernacus, port saulnier et artisanat potier), Sainte-Sévère (camp militaire romain), Chassenon (Cassinomagus), etc...

Des voies romaines principales couvrant l'empire il nous reste des traces, notamment l'itinéraire d'Antonin (fin IIIème siècle) et une carte ancienne connue sous le nom de "Table de Peutinger" qui est une copie tardive d'un original datant probablement du IIème siècle et mise à jour au IVème. Cette table sur un rouleau long de 6,8 mètres donne une cartographie sommaire de l'ensemble de l'empire Romain (de l'Espagne à l'Asie mineure). Cette table n'est pas une véritable carte géographique comme on l'imagine de nos jours ; il s'agit plutôt d'un schéma permettant de se repérer. Les distances et espace géographique n'y sont pas respectés.
Notre région est couverte (voir photo en haut du billet) comportant notamment les 4 voies romaines importantes et indications sur des relais ou bourgades traversés :

Saintes-Limoges (route d'Aggripa)
  • Mediolanum Santonum (Saintes)
  • Sermanicomagus (Bouchauds)
  • Cassinomagus (Chassenon)
  • Brigiosum (Brioux)
  • Rauranum (Rom)
  • Augustoritum (Limoges)
Saintes-Périgueux (chemin Boisné)
  • Mediolanum Santonum (Saintes)
  • Condate, longtemps attribué à Cognac il s'agirait plutôt de l'oppidum celte de Merpins (voir billet précédent)
  • Sarrum, probablement Charmant ou Voulgezac
  • Vesunna (Périgueux)
Saintes-Bordeaux
  • Mediolanum Santonum (Saintes)
  • Blavia (Blaye)
  • Tannum (Talmont)
  • Burdigala (Bordeaux)
Saintes-Poitiers
  • Aunedonnacum (Aulnay de Saintonges)
  • Lemonum (Poitiers)
Evolutions de l'empire (IIème siècle)

Au début du IIème siècle, l'empereur Hadrien (117 à 138) reforme l'armée : désormais les recrues sont envoyés dans les légions de leur région natales. Cela renforce l'armée romaine, mais contribura au début du lent déclin de l'empire par la montée progressive du régionalisme.

Au IIème siècle Saintes perd son rôle de capitale d'Aquitaine au profit de Poitiers

En 160, Marc Aurèle dégarni les frontières du nord de la gaule pour mener une guerre difficile en orient face aux Parthes. Ceci va correspondre a des rassemblements épars de barbares au delà du Danube qui traverseront la frontière en 166 pour mener les premiers raids dans l'empire.
En 170 une nouvelle vague de Marcomans et Quades traverse le Danube et va pour la première fois pénétrer en Italie jusqu'à Venise. Ils seront repoussés mais l'empire ne sera plus jamais le même : les barbares ont pénétrés en Italie.
Ceux que les Romains appellent "barbares" sont toutes les peuplades qui ne font pas parties de leur empire. Ces peuples sont décris par les Romains comme des "sauvages" mais sont en fait bien souvent simplement différents et ont parfois des cultures très avancées.
En 192, l'assassinat de Commode va faire basculer l'empire Romain dans une succession de graves crises politiques qui seront la véritable amorce du début du déclin de l'empire.

site haute sarrazine
Traces Gallo-Romaine à Cognac

C'est aussi au premier siècle qu'un chef celte Conos s'installerait au bord de la Charente avec sa famille et ses esclaves. Au départ quelques huttes en rondins, torchis et chaume qui deviendront progressivement une domaine agricole : Coniacum (domaine de Conos) et probablement l'ancêtre de la ville de Cognac. Coniacum sera connu plus tard comme le premier nom de la bourgade locale (ancêtre de Cognac), mais aucune trace archéologique de l'époque ne permettent de situer le Domaine du Gallo-Romain Conos.

A la même période sont datés, à Cognac, les traces d'un ensemble agricole important qui a été en activité jusqu'au milieu du IIIème siècle.
Le site a été découvert en 1987 lors de sondages archéologiques sur le lieu-dit "La Haute Sarrazine" ou un projet de Zone d'Activité était en cours.
Des fouilles de sauvetage (2 mois) ont été menés la même année avant que ne débute les travaux de terrassement pour la ZA.
Cette ferme comportent des bâtiments et de nombreux bassins étanches dont les archéologues n'ont put déterminés l'usage exact. L'exploitation vinicoles a été toutefois éliminé et les pistes les plus prometteuses concernent plutôt l'élevage de poisson d'eau douce, la production de sauces fortes ou l'exploitation du chanvre pour la réalisation de cordages.
Des traces d'une habitation tardives (fin IIIème/début IVème) y ont aussi été constatés mais sans activité agricole importante, probablement un "squat" des ruines de la ferme.
Aujourd'hui il ne reste qu'une petite parcelle abandonnée en plein milieu de la zone artisanale (entre la déchetterie et la miroiterie) : voir photos ci-contre.

On trouve dans la région de nombreuses traces Gallo-Romaine, notamment de nombreuses villae ainsi que des bourgades et camps militaires :

Villae (centre d'habitations lié à un domaine agricole)
  • L'Anglade (Gimeux)
  • Les Coulées et Frugères (Boutiers-St Trojan)
  • Bourg-Charente
  • La Haute Sarrazine (Cognac)
  • Les Tubias (Salles d'Angles)
  • La Chabbane (Angeac-Champagne)
  • La Renorville (St-Fort sur le Né)
  • Les Courades (St Preuil)
  • Bonneuil (Flaville)
Bourgades
  • Les Grandes Maisons, Jarnac (Agernacus) : traces d'artisanat potier et port saulnier
  • Bouchauds (Sermanicomagus) : bourgade et théâtre monumental
  • Chassenon (Cassinomagus) : bourgade et thermes monumentale
  • Sainte-Sévère : camp militaire permanent au confluent de la Houlette et de la Soloire, près de la voie romaine.
  • Merpins (Condate) : port saulnier, bourgade et camp militaire permanent
  • Angle : Camp militaire
  • La Châtre (Genté) : camp militaire

samedi 13 janvier 2007

2007 : année législative à Cognac

facade projet cinéma
2007, la première partie de d'année sera sous le signe électoral avec les élections présidentielles en mai et législatives en juin.
Les législatives permettent aux citoyens de choisir leurs représentants au parlement national pour une durée de 5 années. La Charente est découpée en 4 circonscriptions chacune désignant un député. Cognac fait partie de la 2ème circonscription (voir carte ci-contre).

Députés de la 2ème circonscription de Charente
  • 1988-1993 : Pierre-Rémy Houssin (RPR)
  • 1993-1997 : Pierre-Rémy Houssin (RPR)
  • 1997-2002 : Marie-Line Reynaud (PS)
  • 2002-2007 : Jacques Bobe (UMP)
Le course à la députation dans la 2ème circonscription s'annonce rude avec déjà de nombreux candidats.

Retour sur les événements 2006.

janvier 2006
Brigitte Miet (professeur au Lycée Beaulieu à Cognac) sollicite l'investiture de l'UMP.
Noël Belliot (adjoint au maire de Cognac) sollicite l'investiture de l'UDF face à Jérome Sourisseau.

mars 2006
Jacques Bobe (député sortant) annonce qu'il ne se représentera pas ; Jérôme Mouhot (maire de Cognac, UMP) "songe" a se déclarer candidat. Bertrand Sourisseau (adjoint maire de cognac, UMP) envisage aussi sa candidature.
Marie-Line Reynaud (député européenne, PS) s'annonce intéressé si la circonscription est réservée à une femme par le PS.
Robert Richard (maire de Boutiers, PS) se déclare intéressé.

avril 2006
Marie-Line Reynaud (député européenne PS) annonce sa candidature. En cas de victoire elle quittera son poste à l'assemblée européenne pour rejoindre les bancs de l'assemblée nationale.
Fronde de Jean-Pierre Denieul (conseillé général, PS) et Jérome Royer (maire de Jarnac, PS) qui annoncent eux aussi leurs candidatures, même si ils ne reçoivent pas l'investiture de leur parti.

mai 2006
Le PS investi officiellement Marie-Line Reynaud avec a ses cotés Michel Gourinchas.
Jean-Pierre Denieul (PS) abandonne sa candidature (sous la pression de Ségolène Royale semble-t-il).
Jérôme Royer (PS) maintient sa candidature dissidente.
Les Verts devraient présenter Michel Adam dans la circonscription sans écarter un rapprochement avec le PS autour de leur candidat.

juin 2006
Bertrand Sourisseau (1er adjoint au maire de Cognac, UMP) se déclare officiellement candidat et sollicite l'investiture de son parti UMP.
Jérôme Mouhot (maire de Cognac, UMP) annonce officiellement sa candidature et sollicite l'investiture officielle de l'UMP. A cette occasion il déclare qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre un mandat de député et de de maire, par contre si il est élu député il quittera son poste de président de la Communauté de Communes de Cognac.
Georges Berthu (MPF de De Villiers) annonce songer a se présenter.

juillet 2006
Brigitte Miet lance son comité de soutien à sa candidature UMP et ouvre son blog de candidate qui s'est depuis transformé en blog de soutien au candidat UMP pour les présidentielles.
Un sondage confidentiel commandé par l'UMP fait surface et mettrait Jérome Mouhot en tête des candidats UMP mais en retrait face à la candidate PS.

septembre 2006
Les esprits s'échauffent coté UMP à l'approche de la désignation officielle du candidat, des rumeurs de parachutage se font jour. Jérome Mouhot se déclare le mieux placé pour l'UMP.

novembre 2006
Bertrand Sourisseau (UMP) annonce qu'il maintiendra sa candidature même si il n'est pas investit officiellement par son parti.
Le lendemain le comité départemental UMP investit officiellement les 4 candidats pour les 4 circonscriptions avec 60% des voix : Jérome Mouhot est donc officiellement investit par l'UMP pour la 2ème circonscription. Jérome Mouhot face à Brigitte Miet et Bertrand Sourisseau : 60% pour Jérôme Mouhot.
Jérôme Royer (PS) abandonne sa candidature dissidente et reste finalement au PS.
Les Verts lors de leur congrès lancent 4 candidats en Charente (un par circonscription), n'ayant réussit aucune négociation avec le PS.

décembre 2006
Patrick Bompoint (PRG) est officiellement investit à la candidature par son parti.

janvier 2007
Noël Belliot (UDF) investit officiellement par l'UDF lance sa campagne avec a ses cotés Jérome Sourisseau (son concurrent déchu). Il annonce a cette occasion ne pas écarter l'idée des municipales 2008 ne voyant pas d'incompatibilités avec un mandat de député et de maire.
Jean-Claude Faymendie (Divers Gauche) annonce sa candidature pour faire front à la droite sans ménager le PS et sa probable candidature a sa succession à la mairie de Chaâteaubernard en 2008.
Les verts lancent une nouvelle perche au PS autour de leur candidat Michel Adam dans notre circonscription : peu de chance que Marie-Line Reynaud abandonne pour rallier Michel Adam...

Les candidats officiels à ce jour pour la 2ème circonscription.
(par ordre chronologique d'annonce officielle)
  • Marie-Line Reynaud (députée Européenne), candidate officielle pour le PS.
    Actuellement députée européenne. Déjà élus député dans la 2ème circonstription de 1997 à 2002, candidate en 2002 avait échoué au 2ème tour face à Jacques Bobe (392 voix d'écart, soit 1% des votants).
    Blog de Marie-Line Reynaud (mise à jour aléatoire)
    Blog de Michel Gourinchas
  • Bertrand Sourisseau (adjoint au maire de Cognac), candidat dissident UMP.
  • Jérome Mouhot (maire de Cognac, président du la Communauté de Communes), candidat officiel pour l'UMP. Candidat dissident à droite en 2002 s'est retiré au second tour en faveur de Jacques Bobe (554 voix d'écarts).
  • Michel Adam, candidat officiel des Verts
  • Patrick Bompoint, candidat officiel PRG.
    site officiel du PRG Charentais
  • Noël Belliot (adjoint au maire de Cognac), candidat officiel pour l'UDF.
    Blog de Noël Belliot (mise à jour aléatoire)
  • Jean-Claude Faymendie (maire de Châteaubernard), Divers Gauche.
Le FN et le PCF n'ont pas encore annoncé de candidat officiel.

Constat difficile à gauche comme à droite, les manœuvres pré-investitures ont été difficile.

A gauche, le PS a finit par faire rentrer ses troupes sous la bannière officielle (Marie-Line Reynaud au nom de la parité) mais n'a pas réussit l'union ni avec les Verts, ni avec le PRG, ni avec le dissident Jean-Claude Faymendie.
Résultat : 3 candidats à gauche et peut être un(e) quatrième avec le PCF.

A droite, l'UMP n'a pas réussit a rallier tout les dissidents, Bertrand Sourisseau a maintenu sa candidature. Aucune union avec l'UDF qui présente Noël Belliot. Ces 3 candidats de droite siègent à la mairie de Cognac, le printemps s'annonce chaud dans les couloirs de la mairie.

Reste les autres partis qui présenteront aussi quelques candidats non connus à ce jour.

Aux dernières législatives (2002) la gauche a perdu son siège de député pour 392 voix, cette fois ci la lutte sera encore probablement très serrée ; d'autant que les récentes défaites de la droite dans la région (régionales et départemental en 2004) ont affaibli celle-ci.

Rappel des résultats pour la 2ème circonscription de Charente
Législatives 2002 (source Assemblée Nationale)
1er tour
2ème tour
abstention
35,1 %
37,4 %
Marie-Line Reynaud (PS)
32,8 %
49,5 %
Jacques Bobe (UMP)
22,6 %
50,5 %
Jérome Mouhot (Divers Droite)
21,2 %
Jean-Xavier Dupuis (FN)
7,8 %
Guillaume Boisumeau (CPNT)
5,0 %
Simone Fayaud (PCF)
2,5 %
Sophie Adam (Verts)
2,5 %
Nathalie Nouts (LCR)
1,4 %
Danielle Dessouchet (LO)
1,3 %
Aurore Chailloux (CNIP)
1,1 %
Patrick Loiseau (PDT)
0,7 %
Mireille Roux (MNR)
0,6 %
Anne Cublier (PR)
0,5 %

Législatives 1997 (source Le Figaro)
1er tour
2ème tour
abstention
36,6 %
31,2 %
Pierre-Rémy Houssin (RPR)
33,5 %
45,2 %
Marie-Line Reynaud (PS)
31,7 %
54,8 %
Jean-Xavier Dupuis (FN)
11,2 %
Simone Fayaud (PCF)
8,7 %
Asseray (LDI)
5,9 %
Bellanger (Verts)
4,0 %
Mercier (DVE-MEI)
2,3 %
Lafont (MDC)
2,1 %
Desport (SE)
0,7 %

Législatives 1993 (source Le Figaro)
1er tour
2ème tour
abstention
38,0 %
39,9 %
Pierre-Rémy Houssin (RPR)
48,9 %
61,9 %
Jean-Claude Fayemendie (PS)
16,8 %
38,1 %
Jean-Xavier Dupuis (FN)
7,8%
Simone Fayaud (PCF)
6,6 %
Asseray (DVD)
6,1 %
Lorriaux (GEC)
5,8 %
Heraud (divers)
2,8 %
Loiseau (EXG)
2,7 %
Georgel (divers)
2,4 %

samedi 6 janvier 2007

Dernier conseil municipal 2006

Après une pause pour les fêtes de fin d'année, je reviens aujourd'hui sur le dernier conseil municipal de l'année : juste avant Noël à 18h00 en présence de 3 délégués du conseil municipal des jeunes.
Trop tôt pour moi je suis donc arrivé en cours de séance.

Droit de préemption sur la cession de fond commerciaux
Le sujet principal était la prise de compétence sur le droit de préemption de la mairie lors de la cession de fonds de commerce et artisanaux. Aujourd'hui les mairies ont droit de préemption lors de la cession de bâtiment sur leur commune (hors commerce), une loi voté il y a plus d'un an permet aux communes de désormais prendre aussi ce droit pour les cessions commerciales. La loi est définit comme "un outil de revitalisation des centre-villes". Pourtant cette loi voté en août 2005 n'a toujours par vu son application le gouvernement n'ayant pas publié le décret d'application...
Pourtant ce jour, la mairie avait décidé de lancer le vote afin de ce doter de cette compétence virtuelle pour le moment, en attendant le décret officiel.
La loi en question précise que les communes qui se dotent de cette compétence doivent délimiter la zone d'application et justifier les préemptions.

Jérome Mouhot a présenté cette compétence comme un outil puissant et a proposer d'étendre ce droit de préemption a l'ensemble du territoire urbain en attendant que le PLU (Plan Local d'Urbanisme) en cours soit déterminé avec précision. Avec cette compétence, la commune pourra acheter les fonds commerciaux pour éviter leur disparition. La loi donne un délai de 1 an maximum pour trouver un repreneur ; de plus la commune sera informé de toutes les cessions ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

Bertrand Sourisseau est intervenu derrière le maire pour préciser que la problématique sera les prix (élevés à Cognac) qui limiteront les possibilités d'achats. Qu'il s'agit d'un outil intéressant mais qui ne fera pas de miracle. Il est revenu sur certaines critiques émises récemment dans la presse concernant le manque de réaction de la mairie lors des cessions de commerces du centre-ville en précisant qu'aujourd'hui la ville n'est pas informé de ces cessions et les apprend souvent par le biais des journaux : avec cet outil la ville en sera informé et pourra éventuellement agir...

Noël Belliot a émis ensuite quelques réserves, notamment sur le fait que n'ayant pas de décret d'application cette loi n'est pas active et il en sera de même du vote demandé ce jour. Que en définissant l'ensemble du POS Urbain la ville risque de se retrouver avec beaucoup de dossier a traiter. Il trouve le dossier prématuré et préférerait que l'on définisse aussi les critères pour sélectionner les candidats à la reprise.
Il voit dans ce vote un simple effet d'annonce sans grand intérêt à ce jour.

Jérome Mouhot a répondu en précisant que cette compétence permettra d'être près lorsque le décret sera publier et que la quantité de dossier ne sera probablement pas très élevé, le ville gérant déjà environ 500 dossiers de préemption annuellement pour les bâtiments privés.

Michel Gourinchas a conclut le tour de table en indiquant que c'était probablement un bon outil pour la municipalité et en remarquant que les échanges précédents sont intéressants en cette période pré-électoral. En effet Jérome Mouhot, Bertrand Sourisseau et Noël Belliot sont tout trois candidats aux élections législatives.

POS de Châteaubernard
Le sujet suivant, était l'avis que doit donner Cognac sur le nouveau POS de Châteaubernard (plan d'occupation des sols définissant les zones qui sont réservés à l'habitat, les commerces, l'industrie ou les espaces verts). Chaque POS devant être présenté pour avis aux communes voisines.
Le commission a émis un avis favorable et émis 3 réserves :
  • il est prévu une augmentation de 800 habitants, mais rien n'est indiqué concernant les équipements nécessaires (écoles par exemple)
  • les zones commerciales d'entrée de ville n'ont pas vu de requalification pour définir des espaces verts et les zones publicitaires
  • l'agrandissement du cimetière de Cognac, situé au Breuil sur la commune de Châteaubernard se trouve compromis du fait de la qualification en zone habitable.
Gilles Lemoine (opposition) intervient pour signaler qu'il est en phase avec la commission mais que faire mention de ces réserves ne peut qu'alimenter les dissensions Cognac/Châteaubernard, qu'il n'est peut être pas besoin de "rallumer le feu".
Denis Fougères lui répond que le but n'est pas d'allumer un feu mais juste de donner notre avis comme le demande la loi.
La discussion prend alors une tournure un peu polémique. On apprend qu'un POS ne précisant pas les équipements il est tout a fait normal que celui de Châteaubernard n'indique rien sur les équipements prévus ou pas pour l'augmentation des habitants. Ce n'est que dans un PLU que les zones et équipements sont précisés et que Cognac non plus n'a pas encore de PLU...
Simon Clavurier (tout nouveau conseiller de l'opposition) intervient a son tour pour préciser que la rédaction des réserves proposés au vote est sujet a polémique alors que ce n'était pas le cas des réserves émises par la commission et s'interroge sur la nécessité de cette réécriture polémique.
Jérome Mouhot intervient alors en regrettant qu'il faille toujours prendre des précautions pour exprimer son avis avec la commune voisine et qu'il ne voit en aucun cas la nécessité de lisser les textes. C'est la démocratie qui s'exprime et que la formulation n'est pas du tout polémique.
Le ton monte entre Simon Clavurier et Jérome Mouhot qui finira par remettre Simon C. en place en lui précisant que Simon est inexpérimenté en conseil municipal et qu'il lui propose de passer au peigne fin toutes les délibérations du conseil communautaire pour se rendre compte si les précautions oratoires sont prises par Châteaubernard et qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter de la guimauve... Denis fougères surenchérit en indiquant que l'on voit bien de quel bord est Simon... Bertrand Sourisseau intervient a son tour auprès de Simon pour lui demander la même exigence auprès de Châteaubernard
Le débat tombe bien bas et nos chers "conseillers expérimentés" devrait peut être réfléchir avant de ce montrer si vindicatifs sur un petit nouveau et moins polémique avec nos voisins. Je n'ai pas eut en main la version rédigée par la commission, mais on peut s'interroger sur la nécessité de mairie de rédiger à nouveau ces réserves pour la publication auprès de Châteaubernard...
Simon Clavurier aura donc eut droit a un bizutage, moi qui croyait que c'était désormais interdit pas la loi...

Conseil municipal des jeunes
Le conseil se termine par un petite discussion informelle avec les représentants du conseil municipal des jeunes qui ont assistés aux débats du jour.
Le sujet principal sera le projet de skate-park et de maison des jeunes. Les jeunes indiquent préférer autour des anciens abattoirs ou le skate-park aurait bien sa place a coté de West-Rock et pourquoi pas de la maison des jeunes, cela créer un "pôle".
Jérome Mouhot précise que concernant les anciens abattoirs le projet semble bien mal parti car la société L&L (qui possède le lieu) semble de moins en moins intéresser pour vendre ce lieu et demande aux jeunes si ils ont d'autres lieux en vus.
On cite en vrac, l'esplanade face a la préfecture (rejeter immédiatement par le maire), la base plein-air, le parc à coté de la piscine, l'esplanade de l'espace 3000 (rejeté par les jeunes car trop isolé).
Les jeunes indiquent ensuite au conseil que les modules de skate sont crée et qu'un projet d'association pour encadrer la pratique est en cours.
Jérome Mouhot reprend la parole pour préciser que la mutualisation skate, west-rock et maison des jeunes semble intéressant et demande a poursuivre la réflexion sur le lieu, il évoque même un site sans le nommer mais qui ressemble fort à l'ancien site d'Onyx en bord de Charente. Site que la ville a acquis en espérant y installer un centre de formation mais dont le projet a été annulé par le département le site étant inondable et très pollué... Pas mal pour les jeunes...
Les jeunes évoquent ensuite un autre sujet sur lequel ils travaillent : un reportage sur la circulation à Cognac et notamment les deux roues et photos des lieux dangereux et repérage de lieux possibles pour des parkings cyclos mieux adaptés.
Jérome Mouhot revient ensuite sur la maison des jeunes et les attentes du conseil des jeunes.
Ceux-ci indiquent qu'il faut un lieu accessible lors des inter-cours et donc proche des lycées et collèges. Un lieu de rencontre ou pourrait s'y trouver un bar (sans alcool), une petite salle pour de petites conférences/projection, une structure proposant des sorties et qui ne soit pas centré sur les ordinateurs et internet (il y en a déjà assez en ville).
Les réflexions sur les lieux (autres que les abattoirs) amènent sur la scène le rez-de-chaussée du futur cinéma (ancien magasin Champion), un espace sur le site Monnet, la caserne des pompiers qui sera bientôt déplacé (mais face à la gendarmerie).
Pour terminer les jeunes ont évoqués leurs volontés de communiquer et peut être de disposer d'un espace sur le site internet de la ville.

Après la réunion j'ai été voir Alexandre Gras (conseiller qui encadre le conseil des jeunes) pour savoir si leurs réunions étaient accessible au public : ce qui n'est pas le cas. A noter que leurs délibérations ne sont pas non plus publier, en effet ce conseil n'a aucun moyens de communications ; ce que déplore le blog "Hasta Siempre" plusieurs de leurs billets : Ce dernier conseil de l'année c'est terminé par un petit pot offert par le municipalité, j'ai donc eut droit moi aussi à un verre de champagne (hips).